Les Google Glass ne cessent de donner à voir au journalisme. Après l’enseignement et l’expérimentation, ces dernières débarquent enfin dans les rédactions. La chaine d’information CNN vient d’officialiser leur intégration à iReport, sa plateforme participative. Les citoyens journalistes sont ainsi appelés à reporter informations, photos et vidéos directement via leur paire de lunettes connectées.
Project Fission, le carnet de bord 2.0
Récemment lancé par Matt Terenzio, développeur informatique chez Digital First Média, cette plateforme se propose de réinventer le carnet de bord du journaliste en se basant sur un point : les unités atomiques de l’information. Une approche du journalisme en Lego, pour mieux stocker, rassembler et réutiliser les données.
« Penser l’information en Lego ». Tel est l’objectif de Project Fission, un nouvel outil journalistique destiné à repenser le stockage et l’utilisation des informations collectées par le journaliste. Véritable base de données, il s’inspire de la pensée scientifique et aborde l’information en termes d’atomes. L’objectif? Créer un outil permettant aux journalistes de retrouver et de réexploiter des brides d’informations, qui, une fois rassemblées, peuvent contribuer à de nouvelles productions journalistiques.
Glass journalism : le cours de journalisme connecté de demain
Porter des lunettes n’aura bientôt plus rien de « ringard ». Au contraire, ce pourrait bientôt être la nouvelle tendance des étudiants en journalisme. En Californie, les Google-Glass envahissent les salles de classe. Dès cet automne, l’université de Californie du Sud (USC) lance « Glass journalism », un cours de journalisme entièrement enseigné à partir des lunettes connectées de Google.
Et si les accessoires connectés pouvaient aider à changer la face du journalisme ? C’est le parti pris par Robert Hernandez, enseignant en web-journalisme à l’USC et ancien directeur chargé du développement au Seattle Times. Ce dernier proposera dès la rentrée le premier cours de journalisme via Google-Glass. L’objectif ? Avancer vers le journalisme de demain.
TechRaking Toronto : deux jours au coeur du data journalisme
Data. Pendant deux jours, ce mot n’aura jamais rassemblé autant de journalistes. Les 27 et 28 mars se tenait la sixième édition nord-américaine de TechRaking Toronto : une série de conférences pour sensibiliser les journalistes nord-américains aux enjeux du journalisme de données.
« Creuser l’information ». C’est le thème de cette sixième édition du célèbre événement médiatique TechRaking Toronto. Creuser, une belle entrée en matière pour aborder le vaste thème du data journalisme et de l’accès à l’information. Organisé par le Centre for Investigative Reporting en Californie, en partenariat avec Google Canada, The Working group et The Canadian Press, l’évènement a rassemblé les principaux médias nord-américains autour d’une question: l’importance du data, comme outil journalistique à part entière. Lire la suite
Vox : un Wikipédia de journalistes?
Instantanée, raccourcie, démultipliée…l’information est aujourd’hui à portée de main. Mais mieux accéder à l’information ne veut pas nécessairement dire mieux la comprendre. C’est le concept de Vox.com : un pure-player, quelque part entre l’encyclopédie et le journalisme, lancé prochainement par le groupe américain Vox Média.
140 caractères. Voire moins. C’est sous ce format que s’informe une grande partie des internautes. Ajoutez à cela blogs, sites web, réseaux sociaux, applications mobiles…Une chose est sûre, ce n’est pas la matière qui manque. Mais d’un tweet, d’un site ou d’un blog à l’autre, qu’en aura compris l’internaute avant de passer à autre chose, pris dans le flux d’information constant du web? Qui n’a jamais accompagné sa lecture d’un onglet Google ou Wikipédia? C’est ce qui a motivé la création de Vox, le futur pure-player du groupe américain Vox Média, spécialisé dans les médias sur Internet. Lire la suite
Les médias canadiens en forme olympique
Cet hiver, au Canada, la Poutine n’aura jamais autant été de rigueur. Alors que tous les regards sont tournés vers l’est, à l’occasion des jeux olympiques d’hiver 2014 à Sotchi, et que les équipes canadiennes motivent leurs athlètes à l’exploit, d’autres, dans l’ombre, se sont entrainées pendant des mois à un autre challenge, tout aussi olympique: la couverture médiatique totale de l’événement. Prêts ? À vos chapkas !
Ah, les jeux olympiques d’hiver ! Exploits sportifs, dépassement de soi, émotion, esprit d’équipe, fierté nationale…A chaque édition, le public, aussi divers soit-il, est au rendez-vous. Mais cette année, médias et journalistes canadiens font partie de la course. Celle de la performance journalistique. Télévision, radio, presse écrite, sites web, réseaux sociaux, vidéos, enregistrements, directs, blogs… les médias canadiens ont misé sur une couverture synergique et multi-support de l’événement.
Réalité augmentée : quel avenir pour la presse canadienne? 2/2
Et si votre journal vous cachait des choses? Méfiez-vous, il pourrait encore vous surprendre. C’est un peu le concept de la réalité augmentée. Statique et « traditionnel » en apparence, votre journal pourrait désormais vous proposer un accès a l’information démultiplié, au delà même des possibilités du papier. Imaginé comme un « site internet sur papier », la nouvelle face du journal promet. Mais avant de croire en quoi que ce soit, reste a savoir si ces promesses ont de l’avenir, à l’heure ou tous les regards se tournent vers le multimédia et la prédominance des réseaux sociaux.
Réalité augmentée : quel avenir pour la presse canadienne? 1/2
Qui a dit que le papier était vieux jeu ? Surement pas la presse canadienne. Au pays de l’Erable, la tendance est belle et bien imprimée…et surtout augmentée ! Depuis un an, plusieurs journaux flirtent avec les atouts du multimédia, sans pour autant larguer le papier. Une nouvelle manière de combiner les deux, rendue possible grâce à la « réalité augmentée.»
« Découvrez le papier comme vous ne l’avez jamais vu ». C’est la promesse lancée par le quotidien d’informations Toronto Star à la rentrée. Le 19 septembre, le journal sort en kiosques dans sa forme habituelle. En apparence. Mais il s’agit en fait de la campagne « Go Beyond » : En achetant le journal, le lecteur a en fait accès pendant une journée à une expérience digitale nouvelle, grâce à 30 pages de contenu dit « augmenté ». Images dynamiques, interviews, échanges avec son journaliste préféré, liens hypertextes… le contenu rédactionnel prend vie grâce à une simple application téléchargée sur smartphone, comme Layar, la plus populaire au niveau mondial.